LA LIGNÉE ROYALE DE SPARTE : LÉDA, PÉNÉLOPE ET HÉLÈNE

Print Friendly, PDF & Email

Les lignées impliquées dans la guerre de Troie comprennent : la lignée de Tantale, la lignée royale troyenne, la lignée de Sparte, la lignée de Maia, la lignée de Déion et la lignée de l’Asopos. La lignée royale de Sparte (Lignée de Taygète) étudiée ici illustre l’accès au mental intuitif depuis le mental illuminé. Y figurent Hélène « la vérité évolutive », Clytemnestre, Castor et Pollux, Idas et Lyncée, ainsi que Pénélope.

Hélène (récupérée par Ménélas)

Hélène (récupérée par Ménélas)

Cette page du site ne peut être vraiment comprise qu’en suivant la progression qui figure sous l’onglet Mythes grecs interprétation et suit le cheminement spirituel.
La méthode pour naviguer dans le site est donnée sous l’onglet Accueil.

La lignée royale de Sparte est le symbole de nouvelles directions évolutives (celles qui « surgissent »).

Voir Arbre généalogique 13

Parmi les Pléiades, filles d’Atlas, la lignée de Taygète correspond au stade du mental intuitif (ou plus simplement celui de l’intuition dans les écrits de Sri Aurobindo), stade qui suit celui du mental illuminé et précède celui du surmental. C’est un état de conscience dans lequel, selon Sri Aurobindo, le chercheur opère par différents pouvoirs : « un pouvoir de vision révélatrice de la vérité, un pouvoir d’inspiration ou d’audition de la vérité, un pouvoir de toucher la vérité ou de saisir immédiatement sa signification – pouvoir qui ressemble assez, par sa nature, à son intervention habituelle dans notre intelligence mentale -, et un pouvoir de discerner vraiment et automatiquement le rapport exact et ordonné des vérités entre elles. L’intuition peut donc accomplir toutes les tâches de la raison, y compris la fonction de l’intelligence logique qui est d’établir le juste rapport des choses et le juste rapport des idées entre elles, mais elle le fait par son propre processus supérieur, sans hésitation ni défaillance. Elle se saisit non seulement du mental pensant, mais du cœur et de la vie, des sens et de la conscience physique, pour les transformer en sa propre substance. » Il est donc possible de considérer que c’était le plus haut niveau auquel les aventuriers de la conscience de ce temps-là pouvaient accéder et sur lequel peut-être même se maintenir. En effet, le niveau suivant est le plan du surmental – celui de Maia et de son fils, le dieu Hermès – dont le chercheur, s’il n’est un avatar, ne reçoit que des éclairs. C’est pourquoi le plus avancé des chercheurs, Ulysse, appartient à cette lignée par sa mère Anticlée.

D’autre part, cette lignée de Taygète est étroitement liée à celle de Périérès dans la descendance d’Éole, reliant ainsi les étapes de l’ascension aux réalisations correspondantes. En effet, l’un des membres de chacune des lignées s’est uni à Gorgophoné « celle qui tue la peur », fille de Persée (bien que ces filiations soient indiquées par des auteurs différents).
Nombre d’auteurs semblent même avoir confondu ces deux lignées, introduisant quelques incertitudes dans les mythes. Apollodore, qui a toujours cherché selon nous à présenter les versions les plus cohérentes, en donne ici plusieurs : dans la première version qu’il attribue à Stésichore, les quatre héros Tyndare, Icarios, Apharée et Leucippos sont frères, directement issus de Périérès (lui-même fils de Cynortas), appartenant donc tous à la lignée de Taygète. Dans la seconde version, il mentionne deux Périérès homonymes situés dans chacune des deux lignées. Du premier (ou directement de Kynortès), dans la lignée de Taygète, naquit Oibalos qui fut le père de Tyndare et Icarios. Du second dans la lignée d’Éole naquirent Apharée et Leucippos.
C’est cette dernière version que nous avons retenue (Cf. le premier chapitre) car elle correspond à la version du Catalogue des femmes dans laquelle Tyndare apparaît comme un fils d’Oibalos. En effet, nous avons tendance à considérer que le fait de ne plus s’identifier à