Hermès,fils de Zeus et Maia, dernier venu sur l’Olympe, est le dieu de la connaissance occulte qui donne accès au surmental. C’est pourquoi il est le plus jeune des douze dieux. Il est plein de bienveillance pour les mortels et reste toujours d’une parfaite égalité.
Hermès et Athéna. accueillant Héraclès sur l’Olympe – Musée du Louvre
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Issu de Zeus et Maia, Hermès est l’expression d’une nouvelle impulsion donnée par l’esprit pour la possible stabilisation en l’homme d’un nouveau palier, le surmental, par sa fixation dans le corps.
Voir la Planche Généalogique 17
Sa mère Maia a pour grands parents paternels le couple de Titans Japet-Clymène. Ce couple tient une place très particulière car sa descendance illustre les étapes à franchir, en gravissant les échelons du mental, pour réaliser le lien entre l’Esprit et la Matière, ainsi que toutes les conquêtes humaines déjà réalisées dans cette aventure. Ces échelons sont définis par les sept Pléiades, enfants de leur fils Atlas.
Chez Homère, Atlas est « celui qui connaît de la mer entière les abîmes et qui veille, à lui seul, sur les hautes colonnes qui maintiennent le ciel écarté de la terre ». Il maintient donc, grâce à ces colonnes, la séparation entre l’Esprit et la Matière, et freine leur immense attirance réciproque.
Les représentations ultérieures, prenant appui sur le texte d’Hésiode affirmant qu’« Atlas soutient le ciel (…) de sa tête, de ses mains infatigables », ont inversé ciel et terre, faisant de cette dernière par contre-sens la charge d’Atlas, et donnant non plus l’image d’une séparation, mais d’un terrible fardeau confié par Zeus. Seule la tradition tardive fit de lui un coupable et de son labeur un châtiment, arguant qu’il se serait rangé du côté des Titans lors de la guerre qui les opposa aux dieux.
Hésiode ajoute qu’Atlas se tient aux confins de la terre de l’Ouest, près du jardin des Hespérides, symbole de l’origine de l’évolution. « Hespera », le soir, est aussi la région du soleil couchant, le lieu du passé, opposé à l’Est qui est celui de l’éternel nouveau. Le jardin des Hespérides représente à la fois « ce qui était » dans le passé et les « mémoires » qui ont recouvert cette origine, l’ont obscurcie, déformée et rendue inaccessible. C’est là que tous les grands héros devront se rendre pour « dé-couvrir », car la transformation des mémoires est la clef de l’évolution.
Si Atlas est l’image de la séparation, il est aussi le symbole de son opposé : ce qui fait le pont entre l’Esprit et la Matière. Il représente le chemin que l’homme doit emprunter s’il veut réunir à nouveau ce qui a été désuni lors de l’entrée dans le mental humain. C’est pourquoi Atlas est uni à Pléioné, mot qui signifie « l’évolution de ce qui emplit de conscience » (racine Πλε). Le couple Atlas-Pleioné est donc ce qui remplit l’espace entre l’Esprit et la Matière, ce qui tisse les liens. Ce sont leurs sept enfants, les Pléiades, qui exposent les étapes pour remplir ce vide. L’homme qui les franchit devient alors lui-même le pont entre l’Esprit et la Matière, créateur et créé, autrement dit « l’Homme ».
Les Pléiades figurent donc dans la généalogie de tous les héros car elles indiquent l’étape concernée par la légende correspondante. Elles ont pour nom Alcyoné, Célaeno, Méropé, Stéropé, Électre, Taygète et Maia. Aucun ordre n’est donné dans les mythes et celui qui est présenté ici a été établi par l’étude de leurs alliances et des histoires où elles apparaisse