LA LIGNÉE DE DÉION : ULYSSE, PATROCLE ET TÉLÉMAQUE

La lignée de Déion figure parmi les principales lignées impliquées dans la guerre de Troie et comprennent : la lignée de Tantale, la lignée royale troyenne, la lignée de Sparte, la lignée de Maia, la lignée de Déion et la lignée de l’Asopos. La lignée de Déion, dernier enfant d’Éole, illustre les réalisations les plus avancées dans l’ascension des plans de conscience. Elle comprend Patrocle et le plus probablement Laerte, Ulysse et ses fils Télémaque et Télégonos.

Patrocle se tenant derrière Achille (sur la gauche)

Patrocle se tenant derrière Achille (sur la gauche)

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Nous avons indiqué précédemment que nous retenions la liste des enfants d’Éole donnée par Apollodore. Toutefois, il ne semble pas exister de source ancienne qui établisse sans ambiguïté l’appartenance d’Ulysse à cette lignée. Hygin est en effet le seul auteur qui y relie son grand-père Arcisios. En revanche, Phérécyde établit une connexion par la lignée maternelle en faisant de Philonis, fille de Déion, la mère d’Autolycos, grand-père maternel d’Ulysse. C’est pour cette seule raison que nous avons considéré que Déion était à l’origine de l’une des expériences les plus avancées dans le yoga (Ulysse).

D’autre part, aucun auteur ne mentionne Actor, père de Ménoitios et grand-père de Patrocle, comme père humain d’Éaque, père de Pélée et grand-père d’Achille. C’est pourquoi nous avons établi la lignée de Pélée et d’Achille à partir du fleuve Asopos et de sa fille Égine. Les femmes ne sont en effet à l’origine d’une lignée que s’il y a une fécondation exclusive par un dieu, telles Niobé, Stilbé, Libye, Europe, Danaé, Alcmène, Protogénie, et six parmi les sept Pléiades.

Voir Arbre généalogique 14

Le nom Déion peut se comprendre comme « l’union en conscience » ou « celui qui brûle ».

Philonis « celle qui aime l’évolution (ou le nouveau) » est la seule fille de Déion mentionnée par Phérécyde. Si la place de Déion que nous avons retenue est exacte, il est logique alors que Philonis se soit unie « le même jour » à Apollon et à Hermès, dieux respectivement en rapport avec le psychique et le surmental, c’est-à-dire avec les voies de purification-libération et d’ascension des plans de conscience.
D’Hermès elle eut Autolycos « celui qui est sa propre lumière » et Apollon engendra le grand musicien Philammon « celui qui aime une grande consécration » qui réalise « l’exactitude », résultat de la psychisation de l’être (c’est un musicien). Ce dernier fut le premier homme à instruire des chœurs de jeunes filles : par la réalisation de l’exactitude ou harmonie par le don de soi, il permet que travaillent en bon accord les capacités réceptives aux différents niveaux de l’être. Avec Argiopé « une vision claire », Philammon engendra Thamyris « de nombreux mouvements justes ».

Dans la version d’Apollodore, Déion est unie à Diomédé « celle qui se préoccupe de l’union en conscience » qui lui donna quatre fils et une fille Astérodéia (cet auteur ne mentionne pas ici Philonis).
Astérodéia « la voie vers la lumière » s’unit à Phocos, un fils d’Éaque dont nous étudierons la lignée plus loin (dans les manuscrits, il s’agit d’Astéropia « une vison en éclairs »)
Ainétos « celui qui consent » n’a pas de postérité connue.
Actor « l