Les lignées impliquées dans la guerre de Troie comprennent : la lignée de Tantale, la lignée royale troyenne, la lignée de Sparte, la lignée de Maia, la lignée de Déion et la lignée de l’Asopos. La lignée royale troyenne étudiée ici symbolise la stabilisation du mental illuminé dans le contexte de la quête du divin en l’esprit et la séparation esprit/matière. Elle comprend en particuiier Tros, Ilos, Ganymède, Laomédon, Priam, Pâris et Hector.
Ganymède tenant un cerceau – Musée du Louvre
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Les chefs de guerre qui vont s’opposer à Troie aux troupes Achéennes appartiennent à la lignée royale troyenne dans la descendance de la Pléiade Électre. Nous avons associé celle-ci au plan du mental illuminé situé juste au-dessus de celui du mental supérieur auquel certains auteurs anciens ont raccordé la lignée des Atrides par les ascendants d’Hippodamie.
Si ce rapprochement est exact, les Troyens représentent l’état le plus vaste ou le plus intégrateur sur le plan mental qui puisse être stabilisé à ce stade du yoga, du moins à cette époque de la Grèce ancienne. C’est pour cette raison que la guerre fut située à Troie sur la côte d’Anatolie, à la limite orientale de l’empire grec, c’est-à-dire à la limite du yoga personnel. Des territoires encore plus à l’Est sont mentionnés, tel celui des Amazones ou encore la Colchide, mais ils font figure d’exception.
Il ne s’agit donc pas d’une guerre des Grecs contre un peuple étranger, mais bien d’une guerre civile. D’un côté les Achéens « ceux qui par la concentration », travaillent à la purification/libération de l’être (ils sont parfois aussi nommés Danaens « ceux qui travaillent à l’union » ou Argiens « ceux qui travaillent en vue de la pureté, de la lumière ») sous la direction de « la volonté intelligente unifiée » (Agamemnon). De l’autre les Troyens « ceux qui travaillent au juste développement sur le plan de l’esprit » aussi appelé Dardaniens « ceux qui œuvrent à l’union dans la séparation esprit-matière » (descendants de Tros et de son grand-père Dardanos).
Dans cette lutte intérieure pour la conquête de la Vérité évolutive (Hélène) s’opposeront :
– d’une part la volonté d’incarner le Divin dans l’homme – c’est-à-dire le refus de séparer le monde de l’Esprit de celui de la Matière associé à la volonté de transformation afin de réaliser la divinité de l’homme dans son intégralité ;
– d’autre part la volonté du « libéré vivant » de se maintenir dans la paix et la joie du Soi, sans plus de rapport avec l’action en ce monde, démarche qui se désintéressait de la transformation de l’être extérieur, peut-être parce qu’elle la considérait impossible au-delà d’un certain seuil de maîtrise.
En effet, « La connaissance de soi, l’absence de désir, l’impersonnalité, la béatitude, la liberté par rapport aux modes de la Nature, lorsqu’elles se retirent en elles-mêmes, qu’elles sont en elles-mêmes absorbées, inactives, n’ont nul besoin de l’égalité ; car elles ne prennent point connaissance des choses où s’élève l’opposition entre l’égalité et l’inégalité ».
Dardanos
Le fondateur de la lignée est Dardanos, considéré comme le fils de Zeus et de la Pléiade Électre, symbole du mental illuminé. Son nom est construit sur la forme X+RX, comme celui du Tartare. Il pourrait donc indiquer une union et son inverse. Nous le comprenons comme une union en l’esprit dans la séparation esprit/matière.
Dardanos s’enfuit de Samothrace à cause de la douleur qu’il éprouvait après la mort de son frère Iasion foudroyé pour avoir désiré Déméter. Il trouva refuge auprès du roi de Phrygie, Teucer (Teukros) uni à Idaea. Ce roi était le fils du dieu-fleuve Scamandre, le fleuve de la plaine Troyenne que les dieux nomment le X