Eurysthée ordonna à Héraclès de lui rapporter les Pommes du jardin des Hespérides situé au pays des Hyperboréens sur l’Atlas. Ces Pommes symbolisent la Connaissance dont les limites reculent sans cesse au fur et à mesure de l’évolution humaine.
Cette page du site ne peut être vraiment comprise qu’en suivant la progression qui figure sous l’onglet Mythes grecs interprétation et suit le cheminement spirituel.
La méthode pour naviguer dans le site est donnée sous l’onglet Accueil.
Héraclès dans le Jardin des Hespérides – Musée du Louvre
C’était, dit-on, le cadeau de noces de Gaïa à Héra lors de son mariage avec Zeus.
Elles étaient gardées par un serpent (fils de Phorcys et Céto selon Hésiode) et confiées à trois Nymphes, les Hespérides, qui les protégeaient de la convoitise des filles d’Atlas.
Parvenu aux monts du Caucase, Héraclès tua l’aigle né de Typhon et d’Échidna qui dévorait le foie de Prométhée et délivra ce dernier. Pour maintenir le ciel, il proposa à Zeus que Chiron – qui souhaitait mourir suite à sa blessure – prenne la place de Prométhée. Celui-ci en fut reconnaissant au héros et lui conseilla de ne pas aller chercher lui-même les pommes, mais de confier cette tâche à Atlas pendant que lui-même soutiendrait le ciel. Le héros suivit ce conseil.
Mais lorsque le Titan revint du jardin avec trois pommes d’or, il refusa de reprendre sa place. Aussi Héraclès dût-il user d’un stratagème : sous le prétexte de glisser un coussin sur ses épaules, il demanda au Titan de le soulager quelques instants. Bien évidemment, il ne reprit pas ensuite le ciel sur ses épaules et alla remettre les pommes à Eurysthée.
Selon Apollodore, Eurysthée rendit alors les pommes à Héraclès qui les donna à Athéna. La déesse les rapporta au jardin des Hespérides car elles ne pouvaient se trouver nulle part ailleurs.
Dans une autre version, Héraclès alla lui-même chercher les pommes après avoir tué le dragon-serpent.
Avec ces deux derniers travaux, qui supposent un état avancé dans « la libération intégrale », commence la voie de la « perfection » qui consiste à réaliser une transparence toujours plus grande pour l’action des forces divines jusque dans le corps.
Les travaux précédents se déroulaient aux quatre points cardinaux : le Taureau de Crète au Sud, les Juments de Diomède au Nord, la Ceinture d’Hippolyte reine des Amazones à l’Est, et les Troupeaux de Géryon à l’Ouest. Les deux derniers, le Jardin des Hespérides et la capture de Cerbère, ont été symboliquement situés par les Anciens dans les deux directions restantes, celles de l’axe vertical :
- au Zénith, pour le jardin des Hespérides qui est proche du mont Atlas dans le Caucase si nous suivons la version d’Apollodore qui est la plus cohérente. L’état de Connaissance qui est symbolisé par les pommes est alors atteint lorsque cesse la séparation esprit/matière maintenue par Atlas. Pour les autres auteurs, ce jardin est le plus souvent situé sans plus de détails « aux extrémités du monde » (là ou nul n’est allé ou bien le point le plus avancé atteint sur la voie), en « Extrême-Occident » (à la racine de la vie dans la matière) ou encore « au-delà d’Océanos » (au-delà de la réalisation du divin cosmique).
Avoir la Connaissance, c’est disposer à chaque instant dans la conscience de tous les éléments nécessaires à l’action en Vérité, y compris la vision de ses causes et de ses conséquences, aussi bien dans le détail que sur le pl