Lapithes et Centaures – Arbre généalogique 20

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ARBRE GÉNÉALOGIQUE 20 – OCEANOS : LAPITHES ET CENTAURES

Dans l’arbre ci-dessus, la lignée des Lapithes a été raccordée au fleuve Penée par Stilbé « celle qui brille de beauté » qui se serait unie à Apollon, dieu de la lumière psychique. Mais la filiation Penée-Stilbé ne figure que chez les historiens tardifs Diodore de Sicile (1er siècle avant J.-C.) et Pausanias (2ème siècle après J.-C.)

De même, ne figurent que chez Diodore les filiations Stilbé-Lapithes, Périphas-Antion et Antion-Ixion. Cet arbre généalogique est donc à considérer avec prudence.

De même, dans les anciens textes, de très nombreuses lignées de Lapithes sont mentionnées mais leur généalogie est le plus souvent confuse ou peu attestée.

Ixion étant l’illustration d’une grave erreur spirituelle, nous avons choisi de regrouper dans cette page deux autres grandes erreurs spirituelles illustrées par les Aloades, Otos et Éphialtès, et par les Molionides,  Eurytos et Ktéatos.

Une description des deux premières erreurs est donnée dans la page « IXION ET LA GUERRE DES LAPITHES CONTRE LES CENTAURES ». La troisième erreur, celle illustrée par les Molionides est traitée dans la page « LES DERNIERS EXPLOITS D’HÉRACLÈS ».

Ixion est le symbole d’un chercheur très avancé en l’esprit – il a bu du nectar d’immortalité – qui se croit parvenu au surmental et donc l’égal de Zeus. Il prétendit s’unir à Héra. Zeus, pour le punir de sa présomption,  l’attacha à une roue ailée qu’il lança à travers les airs et Ixion y tournoie éternellement. Ixion est le grand-père des Centaures, images de chercheurs qui n’ont pas purifié leur vital inférieur. Mais il est aussi le père humain de Pirithoos, l’ami de Thésée qui, symboliquement, redresse les erreurs du chercheur dans les débuts du chemin.

Les Molionides,  Eurytos et Ktéatos, représentent respectivement une volonté de pouvoir et une volonté de conquête encore entachées d’ego. Ils furent vaincus par Héraclès lors de ses derniers exploits, après les douze travaux.

Les Aloades, Otos et Éphialtès, illustrent une autre forme d’orgueil spirituel.  Selon Homère, seul Orion eut plus noble beauté. Mais ils projetèrent d’empiler l’Ossa sur l’Olympe et sur l’Ossa le Pélion afin de monter à l’assaut du ciel. Ils y seraient parvenus s’ils avaient atteint l’âge d’homme. Mais Apollon les détruisit.