ARTÉMIS – INTERPRÉTATION

Artémis, sœur jumelle d’Apollon, est la puissance du plus haut plan du mental qui veille à la croissance de l’intégrité, de la volonté illuminée.

Artémis dans un chariot tiré par des biches , Musée du Louvre , Paris

Artémis dans un chariot tiré par des biches , Musée du Louvre , Paris

Artémis est la sœur jumelle d’Apollon. Elle représente l’aspect féminin de la force de vérité/lumière qui conduit l’homme vers le contact et l’union avec le psychique qui doit ensuite ouvrir au monde de l’esprit et permettre la descente de celui-ci dans les plans inférieurs, préparant la transformation. Elle ne peut donc être vraiment séparée de son frère. D’où la gémellité, car il n’y a pas de dualité au niveau de l’être psychique, seulement des aspects d’une même unité. Si Apollon est la puissance « éclairante » de l’âme, Artémis est la puissance chargée de faire croître l’intégrité, la « volonté de l’âme », la « volonté illuminée ».

Voir la Arbre Généalogique 17

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Statuette de la déesse Artémis de Mytilène à Lesbos, © Marie-Lan Nguyen / Wikimedia Commons / CC-BY 4.0

Statuette de la déesse Artémis de Mytilène à Lesbos, © Marie-Lan Nguyen / Wikimedia Commons / CC-BY 4.0

Artémis se manifeste également par une impulsion du supraconscient lorsque le chercheur est prêt puisqu’elle est fille de Zeus. Elle est le pouvoir qui sait ce qui doit être fait et le fait de façon sûre avec une volonté unifiée.
Cette puissance d’action n’est pas la mobilisation de la volonté dans le vital, qui comporte toujours une part de raideur due aux conflits existant entre les différentes parties de notre être, mais plutôt une totale détermination tendue vers le but, une volonté inflexible.
Les symboles de cette volonté mobilisant tout l’être sont l’arc et le carquois.

Avec son jumeau, elle manifeste la liberté la plus haute : non pas la licence accordée à l’ego de faire ce que bon lui semble, cette revendication moderne du soi-disant « droit à être soi-même », mais la soumission de l’être extérieur à l’être intérieur.
Il y a deux grandes phases de « libération » dans le Yoga : libération de l’esprit de sa sujétion à la nature, puis libération de la Nature de ses processus. Mais on peut aussi considérer une libération mentale qui délivre de l’attachement aux idées, aux préjugés, aux opinions et aux préférences mentales, et une libération vitale qui délivre de l’assujettissement aux sens, aux passions, aux mouvements vitaux, aux attachements affectifs, aux préférences vitales et pour finir, de l’emprise de tout désir.
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