Sisyphe et Bellérophon – Arbre généalogique 11

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ARBRE GÉNÉALOGIQUE 11 – SISYPHE

Sisyphe, fils d’Éole, appartient à la lignée de Japet « l’ascension des plans de conscience » (Cf. Arbre généalogique 10 et Arbre généalogique 7). Il est étudié en détail ainsi que sa descendance dans la page « LES CINQ PREMIERS ENFANTS D’ÉOLE : SISYPHE ET SON FILS BELLÉROPHON, ATHAMAS, MAGNES, SALMONÉE ET CRÉTHÉE ».

Son nom signifie « l’habileté de la conscience mentale ». Il représente principalement « l’effort » dans le yoga ou « tapasya » dans la tradition indienne. Cet effort est dirigé en vue de parfaire l’intellect ou mental de raison car sa femme est Méropé, la troisième Pléiade (Cf. Arbre généalogique 8). Le chercheur de vérité doit se construire une pensée purifiée des influences du vital, délivrée des opinions, des préjugés, des idéologies et des croyances, et libre de toute influence.

Le résultat de ce travail doit être la victoire sur les illusions car le petit-fils de Sisyphe est Bellérophon, le vainqueur de la chimère.

Un autre descendant de Sisyphe par les femmes est le grand guérisseur  Asclépios (Esculape), l’ancêtre des médecins. Toutefois, il s’agit d’une médecine éclairée par la lumière intérieure psychique car le père divin d’Asclépios est Apollon.

Le châtiment infligé à Sisyphe par Zeus est célèbre : « Sisyphe devait rouler un énorme rocher sur le flanc d’une montagne. Mais tandis qu’il s’apprêtait à en dépasser le sommet, il retombait tout en bas emporté par le poids du rocher et devait recommencer inlassablement ce travail épuisant. » Toutefois, ce travail ne concerne pas le chercheur ordinaire mais les aventuriers de la conscience qui font un yoga dans le corps. En effet, le châtiment se déroule au royaume d’Hadès après la mort de Sisyphe, et donc au niveau de l’inconscient corporel. Le mythe signifie alors que « l’effort » est inutile ou presque lorsque l’on aborde le travail sur le corps au niveau cellulaire.